Friday, October 14, 2011

MARKET DAY!

Après avoir dépensé beaucoup d'argent et de temps à aller faire mes courses au mall le plus proche, j'ai pris de bonnes résolutions et me suis risquée à faire mes courses comme les connaisseurs: Au marché traditionnel.

Le marché Pasar Mede!  
Première difficulté, traverser la route. Il n'y a pas de passage piéton, quand aux feux, n'en parlons pas. (Il semblerai que ça n'existe pas ici...) En gros tu traverses en bravant la circulation, le ventre serré, en brandissant une main dans la direction des voitures et des mobylettes. La technique fonctionne (c'est nettement plus difficile en sens inverse quand les mains sont prises avec les paquets des courses.). 
Arrivée au temple des fruits et légumes, j'ai limite envie de m'enfuir en sens inverse, attaquée en pleine figure par  l'odeur répulsive, acre et acide du mélange "poisson séché- tofu- noix de coco pilée" (ne vous laissez pas berner: la noix de coco, ça fouette.). 
Bon il y a les milles couleurs vives des étalages pour rattraper ça. Je coupe ma respiration et m'avance. 

L’embarras du choix en pleine action. D'autant plus que tout à l'air délicieux, tout à l'air pareil, beaucoup de choses me sont étrangères, et que tout le monde t'appelle: " Miss! Hello Miss!" en brandissant un épis de mais ou un fruit louche en plein dans ta figure. 

Je file m'isoler auprès d'un étalage ou un petit attroupement à l'air de bien s'ammuser. Immédiatement, le vendeur essaye de me vendre ses mangues.  Il était particulièrement sympathique ce tout petit monsieur, complètement jovial, un brin illuminé. 
Du coup, j'ai considéré son offre. 

VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT- Je suis (toute) fière de vous annoncer que j'ai franchi l'étape démaquant les débutant des super-débutants: J'ai fait mon premier "bargain": Oui oui, j'ai marchandé le prix de mes deux mangues et quinze bananes. Je vous explique tout de suite pourquoi c'est un exploit: Avant tout: je ne maîtrise toujours pas très bien la valeur de l'argent. "Berapa harganya?" ("ça coûte combien?") "Sembilan! Sembilan!" 9000 rupies pour mes bananes? euh, (calculcalculcalcul gnnnn soit moins d'un euro... c'est une blague???) - Bon, il fait payer les autres clients 5000, en gros j'ai l'air d'une idiote à me réjouir. La deuxième difficulté, c'est de savoir quoi faire de mes scrupules: jamais de ma vie je ne trouverai de la nourriture quasi gratuite comme ça. Le chiffre 7 étant celui que je mémorise le plus facilement, je lui dit "Tujuh!"- Les types qui vendent du tofu derrière nous se mettent à rigoler et à s'exclamer en Indonésien. Le petit monsieur ri et insiste "Sembilan". Moi aussi j'insiste en rigolant: "Tujuh!" - mini joute verbale ( dans la joie et la bonne humeur) Et "Tujuh" l'emporte! Depuis j'ai décidé que ce monsieur serait mon marchand préféré, je ne m'approvisionne plus que chez lui.









Mr Tofu qui s'est bien amusé quand j'ai marchandé
                     avec son pote, 
             préparant des dès de
                       Tempeh!






















Mr rice, avec qui il était hors de question de marchander!












Tout cela, c'est à Pasar Mede.
Mais si vous voulez encore plus traditionnel: Veuillez vous réveiller à 5h et prendre un Angkot! 


Oui oui, c'est normal: les mobylettes passent entre les étalages, les poulets sont à même l'air et les mouches à même les poulets. Il y a toujours l'odeur de poisson-tofu-coco et ici la nourriture est étalée sur le sol.
ET REBELOTTE le marchandage. C'est devenu une habitude, j'avance dans les rangs des débutants. Seul hic, je me fais reprendre par Nori, "La prochaine fois, essaye de donner l'argent et de prendre la monnaie avec la main droite." et Miiiince. Je suis navrée. 


Je vous écrit bientôt les aventures alimentaires. Parce que c'est bien beau d'acheter, après il faut en faire quelque chose....

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